Dans notre série “Si c’était à refaire…” de jeunes pharmacien·nes du réseau Uniprix partagent leur parcours, leurs apprentissages — et les petits ajustements qu’ils feraient s’ils pouvaient recommencer. Étudier en pharmacie, c’est aussi apprendre à trouver son rythme.
Pendant ses études à l’Université Laval, Dominic Paradis, pharmacien propriétaire affilié à Uniprix à Rimouski, a découvert que travailler en pharmacie pouvait devenir une vraie force — à condition de le faire avec la bonne approche.
« Je voyais chaque quart de travail comme une forme d’étude pratique, » explique-t-il. « J’observais, je posais des questions, j’appliquais mes cours. Ça rendait tout plus concret. »
Plutôt que d’opposer travail et études, il a choisi de les faire cohabiter. En planifiant ses semaines à l’avance et en fixant des priorités claires, Dominic a réussi à maintenir un bon rythme, sans sacrifier la qualité de ses apprentissages.
Mais tout n’a pas été parfait.
« J’avais tendance à vouloir tout faire parfaitement. Avec le recul, j’ai réalisé que le repos, c’est ce qui te garde solide à long terme. Aujourd’hui, je prendrais plus de temps pour décrocher, pour faire du sport ou simplement respirer. »
Aujourd’hui, Dominic parle d’équilibre comme d’une compétence professionnelle à part entière : savoir s’écouter, organiser son temps, et se rappeler que la performance passe aussi par la récupération.
Ses trois repères pour garder le cap :
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Donner du sens à ses apprentissages. Quand tu comprends pourquoi tu apprends, la motivation suit.
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Varier les façons d’apprendre. Discuter, observer, pratiquer — c’est là que la matière devient vivante.
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S’accorder de vraies pauses. Pour revenir plus concentré, et pas juste plus fatigué.
Dominic est convaincu que cette approche lui a permis de bâtir des fondations solides — et surtout durables.
« C’est en apprenant à me connaître, à gérer mon énergie et mes priorités, que j’ai trouvé mon équilibre. »
Dominic poursuit son parcours avec la même philosophie : avancer avec constance, apprendre à chaque étape, et garder du plaisir dans ce qu’il fait.
« En pharmacie, tout va vite, mais ça reste un métier profondément humain. Si tu veux durer, il faut t’écouter et te rappeler pourquoi tu fais ce que tu fais. »
Son témoignage nous rappelle que l’équilibre, ce n’est pas un état à atteindre — c’est une pratique quotidienne. Et que chaque étudiant·e, chaque jeune pharmacien·ne, a la possibilité d’inventer sa propre façon d’exercer le métier, à son rythme, selon ses valeurs.
Tu vis une expérience similaire ou tu veux partager ton parcours? Écris-nous, ton histoire pourrait inspirer la prochaine génération de pharmacien·nes.